Les forêts de par le monde paraissent aujourd’hui comme des « Eldorados ».
D’un coté, l’Eldorado de la course pour l’exploitation du bois, les minerais, le remplacement de la forêt primaire par les plantations d’autres espèces comme le palmier/huile de palme et le développement technique pour la transformation dans des forêts dites « productives » avec la disparition des canopées denses et fermes des très gros arbres, irremplaçables aujourd’hui. Sans oublier la disparition des certaines espèces animales et lesdommages faits aux sols.
De l’autre coté, l’Eldorado de la course à la sauvegarde peuplé d’acteurs divers et variés,
aux orientations parfois contradictoires,
motivés entre autre par des intérêts économiques ou financiers qui souvent ne se croisent pas dans un même but et que la plus part du temps développent leurs projets sans tenir compte de la population locale.
Les discours de sauvegarde multipliés par les médias viennent renforcer cet état alors q’aucune gestion durable n’existe véritablement aujourd’hui.
Titre de l’oeuvre: Un Eldorado
Technique(s): photographie, encres pigmentaires, broderie, couverture de survie
Format: 30x30cm (photographie et broderie), fond or (couverture de survie isothermique) 220x140cm